Éducation – Les Dys ont des difficultés et des capacités – Ouest-France
Les Dys ont des difficultés et des capacités.
Les enfants souffrant de ces troubles deviennent créatifs et persévérants, explique Lætitia Branciard, vice-présidente de la Fédération française des Dys.
Être « Dys » peut-il être un avantage ?
On voit se multiplier des articles sur les supposés dons des Dys, sur la vision en 3D notamment. Mais il me semble qu’il s’agit plus de ressenti que de recherches scientifiques validées. Comme pour tous les handicaps, un enfant qui présente des troubles Dys (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysorthographie, dyscalculie, etc.) a des difficultés mais aussi des capacités. On peut être Dys et avoir une très bonne mémoire, un excellent relationnel, une grande curiosité. Les Dys n’ont pas de déficience intellectuelle. De plus, ils peuvent mettre en place des stratégies de contournement.
Ils développent des forces ?
Les Dys apprennent à contourner leurs difficultés, ils développent de la persévérance, de la combativité. Des entreprises américaines offrent parfois spécifiquement des postes à des ingénieurs Dys, car elles savent qu’à diplôme égal, ils ont travaillé quatre fois plus. Leur handicap les oblige à devenir créatifs, à vite s’approprier des outils, à s’adapter.
Qu’est-ce qui aide les enfants ?
Un contexte porteur : des aménagements d’examens, des outils de compensation comme la synthèse vocale, un prof qui leur tend la main, des parents qui rassurent et valorisent l’enfant, écoutent son projet et l’aident à ne pas se décourager.
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Publié • Ouest-France