8 au 10 juillet – Université d’été INSHEA – L’école inclusive. Pour qui ? Pour quoi ? – Suresnes
L’école inclusive. Pour qui ? Pour quoi ?
Université d’été INSHEA du 8 au 10 juillet 2019 à Suresnes.
Trois jours de débat ouvert et d’expression libre dans un contexte studieux et festif
Dans le cadre de sa mission d’établissement public national de recherche et de formation l’INSHEA organise, du 8 au 10 juillet 2019, la seconde édition de son université d’été.
La cause semble entendue : l’école doit être inclusive. Mais que faut-il entendre par là ? Qu’elle doit accueillir désormais les élèves en situation de handicap ? Les enfants des familles migrantes ? Qu’elle doit s’interdire de sélectionner, de normaliser, d’exclure, de distinguer ? De quelle forme d’égalité parlons-nous et de quelles diversités ? Avec quelles conséquences sur les choix d’organisation et de pédagogie ?
Ce débat d’idées est complexe, car il intéresse de nombreux domaines de connaissance, de nombreuses disciplines scientifiques. Les réponses qu’on peut apporter à ces questions interrogent les pratiques des professionnels, ébranlent les certitudes politiques et préoccupent tous les citoyens.
En donnant la parole aux professionnels de l’éducation, usagers, militants associatifs, chercheurs, l’INSHEA souhaite mettre en débat l’ensemble des questions relatives aux enjeux de cette orientation inclusive de l’école dans une ambiance conviviale, propice aux échanges.
• Thème 1 : L’école contre les inégalités.
• Thème 2 : L’école et ses perturbations.
• Thème 3 : L’école, lieu de coopérations.
• Thème 4 : L’école et l’accessibilité éducative.
AU PROGRAMME
• Mardi 9 juillet de 17 à 19h
Forum expressions associatives et syndicales, animé par Vincent Lochmann, Vice président de la FFDys : « École inclusive oui, mais qui est dedans qui ne l’est pas ? Et quoi faire pour ceux qui sont à la limite » (Mini interview : 3 questions à Vincent Lochmann) • En savoir plus sur le forum…
A cette occasion, 8 représentants du monde associatif et syndical sont invités à débattre :
• Véronique Faudou-Sourisse
Vice-présidente de « vivre avec le Saf (Syndrome d’alcoolisation fœtal), parent.
Les parents adoptifs de Vivre Avec le Saf (Syndrome d’alcoolisation fœtale) se voit souvent opposer des motifs psychologiques aux difficultés de leur enfant. Ce n’est que lorsque ces difficultés sont liées à un diagnostic que des solutions peuvent être mises en place. La reconnaissance du handicap déclenche des droits qui leur étaient fermés avant. Pourtant ces enfants avec ou sans reconnaissance sont les mêmes, comment répondre à leur besoin ?
• Régis Félix
Membre du secrétariat école de ATD quart monde, ancien principal de collège.
Les enfants de familles en situation de grande pauvreté́ sont très souvent orientés, parfois dès l’âge de 6 ou 7 ans, vers l’enseignement spécialisé́ (Ulis, IME, Itep) ou, à la fin de l’école élémentaire, vers l’enseignement adapté (Segpa principalement). Or pour la plupart de ces adultes ou de ces enfants exclus du cursus scolaire ordinaire, il n’y a aucune déficience intellectuelle qui pourrait justifier cette orientation.
• Nathalie Groh
Présidente de la Fédération française des Dys, parent.
Les enfants avec des troubles des apprentissages sont porteurs de difficultés aux niveaux de sévérité très différents. Du simple retard de développement au trouble sévère, tous les degrés existent. Pour autant les réponses ne font pas écho à ce continuum de situation. Les paliers sont nombreux et les effets de seuil excluent trop de jeunes des soutiens dont ils auraient pourtant besoin.
• Lionel Deniau
Président d’honneur de l’Aire, association des Itep et de leurs réseaux, ancien directeur général.
Les enfants suivis par les Itep présentent des troubles psychiques qui nécessitent un soutien accru et un accompagnement médico-social. Mais à partir de quel moment, considère-t-on qu’ils aient un handicap ? Comment refondre aux besoins de ceux qui sont juste en dessous du seuil ?
• Marie-Christine Tezenas
Secrétaire générale du groupe polyhandicap France, parent;
Les enfants polyhandicapés cumulent des difficultés cognitives, motrices, une grande fatigabilité et par-dessus tout une temporalité particulière qui entraine un temps de latence très important dans leurs réponses. Le milieu « ordinaire » est-il capable de s’ajuster à ces spécificités ? Il faut avoir de l’ambition pour eux, mais peu nombreux sont ceux qui pourront en tirer un bénéfice réel.
• Audrey Chanonat
Membre de l’exécutif national du syndicat national des personnels de direction de l’Education nationale, principale de collège à La Rochelle.
Comment les établissements scolaires répondent-ils à la diversité des besoins particuliers des élèves ? Comment prendre en compte les situations individuelles tout en veillant au collectif scolaire ? Comment veiller à chacun et à tous à la fois ? Élise Caperan, Déléguée nationale SE Unsa Enseignants spécialisés, enseignants des RASED, comment la communauté éducative prend-elle en compte les besoins particuliers des élèves ? Comment l’Unsa envisage-t-elle l’inclusion ?
• Agnès Daguet
Responsable SNUIPP Fsu (à confirmer).
Agnés Duguet représente le principal syndicat enseignant du premier degré au Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées. Comment l’inclusion des élèves est-elle prise en compte dans la diversité des besoins des élèves ? Au delà des moyens, comment peut-on veiller à l’adaptation des réponses aux besoins de chaque enfant ?
Pour consulter le programme complet de cette journée, cliquer ICI.
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Université d’été INSHEA du 8 au 10 juillet 2019
58/60 avenue des Landes 92150 Suresnes
univete2019.inshea.fr • inshea.fr
Attention : clôture des inscriptions le vendredi 28 juin.