Aides pour les enfants, adolescents et jeunes adultes

Les aides financières

L’AEEH
Consultez http://vosdroits.service-public.fr/

Et les compléments d’AEEH http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/

2/ Les aménagements spécifiques formalisés par le biais d’un Projet
Personnalisé de Scolarisation

Ils peuvent ouvrir droit à :
– L’attribution d’outils informatiques permettant de les aider (logiciel d’aide à la lecture, à l’écriture, au dessin …);
– L’attribution d’une Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS);
– L’orientation vers une CLIS (Classe d’Intégration Scolaire) ou une ULIS (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire);
– L’intervention d’un SESSAD (Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile);
– L’orientation vers un établissement spécialisé.

C’est à l’enseignant référent de veiller à la mise en place et au suivi du  projet proposé pour l’enfant et d’organiser la coordination et la concertation entre tous les partenaires de la prise en charge.

3/  Les aides pluridisciplinaires

Une fois le diagnostic posé et quelle que soit la solution adoptée (reconnaissance ou non reconnaissance des troubles par la MDPH), le Dys peut se faire accompagner par des professionnels : médecins, psychologues, orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthoptistes … afin d’être aidé dans sa recherche de stratégies lui permettant de contourner ses difficultés.

• Le pédo-psychiatre : médecin spécialisé dans les troubles mentaux des enfants et des adolescents.

• Le neuro-pédiatre : médecin qui est d’abord un pédiatre et qui est formé à la neurologie pédiatrique c’est à dire à tout ce qui touche au fonctionnement du cerveau, cervelet, moelle épinière et nerfs de l’enfant.

• L’orthophoniste : il prévient et prend en charge, sur prescription médicale, les troubles de la communication écrite et orale.

• L’ergothérapeute :
C’est un rééducateur dont le métier est d’aider la personne à retrouver la fonction déficitaire (dans les domaines, physique, psychique ou intellectuel) du fait d’une maladie d’un accident ou d’un handicap. Il va mettre en place les aides techniques qui permettront de pallier à la perte de la fonction ou d’adapter l’environnement pour rendre la ou les fonctions possibles. Il participe à l’évaluation des incapacités des personnes dans le cadre des équipes pluridisciplinaires des MDPH.

• Le psychomotricien : il vise à rééduquer les personnes confrontées à des difficultés psychologiques vécues et exprimées de façon corporelle, en agissant sur leur fonctions psychomotrices.
Il traite des troubles du mouvement et du geste.
Au-delà des aides financières, techniques et organisationnelles et humaines, il est aussi important de veiller à ce que :
• La famille puisse se faire aider pour vivre un quotidien plus apaisé et se donner les moyens d’avancer plus efficacement et sereinement.
• Un accompagnement psychologique peut lui permettre de mieux affronter la réalité en gérant mieux ses peurs, ses stress et à accepter  “la différence”.
• L’appartenance à une association peut l’aider à mieux vivre son quotidien, et surtout à ne pas sentir seul. D’autres parents et familles se trouvent dans le même type de situation. Les rencontrer et échanger est souvent source  de réconfort et d’ouverture.